L'arrivée
de la BULLE
en BOURGOGNE

La Bourgogne produit depuis près de deux milles ans des vins sur une mosaïque de terroirs qui sont la genèse de ses prestigieuses appellations à la source des grands vignobles de Bourgogne. Les vins de Bourgogne sont effervescents depuis deux cent ans : de l’Yonne, de Côte-d’Or, de la Saône-et-Loire et du Rhône. Cette aire géographique délimitée repose sur les reliefs traditionnellement voués à la viticulture et regroupe un ensemble de vignobles plus ou moins disjoints qui s'étale sur environ 250 kilomètres du nord au sud, sur plus de 300 communes et constituent le berceau de l’aire d’appellation Crémant de Bourgogne.

Les crémants de Bourgogne
LE CHATILLONNAIS

Depuis 2500 ans, le Châtillonnais est intimement lié à l’histoire du vin, le vase de Vix en est le témoin. L’essor de la viticulture est assuré par les nombreuses fondations religieuses à l’origine notamment de l’ordre cistercien à l’abbaye de Molesmes. Si dés le début du XIXème siècle les premiers vins mousseux apparaissent sous l’impulsion du maréchal Marmont, la production s’intensifie à la fin du XIXème siècle, le Châtillonnais s’affirmant en terre d’excellence des vins effervescents.

Les crémants de Bourgogne
L’AUXERROIS, CHABLISIEN
et TONNEROIS

Le Tonnerrois prend part à la naissance de la bulle bourguignonne et dès 1819 les meilleurs crus du Tonnerrois sont rendus Mousseux. Les premières bouteilles de chablis mousseux apparaissent en 1840. Quant à l’Auxerrois, l’épopée est certes plus récente, mais l’histoire n’en est que plus belle pour fêter la naissance d’un projet collectif le 17 juin 1972.

Les crémants de Bourgogne
En CÔTE de NUITS
et CÔTE de BEAUNE

Les initiatives sont nombreuses, mais c’est à Nuits-Saint-Georges que l’histoire débute dès 1818. Le « plan de Beaune » baptisé de façon plus commune Pinot noir sera converti en vin mousseux. Les noms des prestigieuses appellations sont accolées au mousseux et favorisent un essor commercial bien au-delà des frontières de Bourgogne et de France.

Les crémants de Bourgogne
En CÔTE CHALONNAISE

Une plaque murale dans une rue de Rully célèbre le vin mousseux dès 1822 à l’initiative de M. Petiot Groffier, maire de Chalon-sur-Saône. Négociant en vin, ce dernier fait venir François-Basile Hubert pour élaborer les premières bouteilles à Rully à destination de lointains horizons… de Russie aux Etats Unis jusqu’à Calcutta.

Les crémants de Bourgogne
Le MÂCONNAIS
et le BEAUJOLAIS

Dès le XIXème siècle un élaborateur s’installe à Crèches-sur-Saône, près de Mâcon. La Bourgogne du sud vibre donc spontanément à la production de vins effervescents sous l’impulsion notamment de leurs voisins de la Côte Chalonnaise et de Côte-d’Or. L’élan des caves coopératives au début du XXème siècle favorise une production de vin de base importante pour l’ensemble du négoce-élaborateur. Le vignoble du Beaujolais s’intéresse également aux vins effervescents dès la fin du XIXème siècle. Le développement des initiatives dans le Mâconnais et le Beaujolais tout au long du XXème siècle, fait de la Bourgogne du sud l’un des principaux vignobles de l’appellation Crémant de Bourgogne.